Poèmes

L’Hypothémuse

Grande, l’Hypothémuse
A le nez aquilin
De certaines statues
Sises au cœur des jardins

Elle a beau être nue
Son profil sibyllin
Tel un philtre, une ruse
N’apparaît pas humain

Y dort une équation
A plusieurs inconnues
Dont la résolution
A jamais reste tue

Un triangle amoureux
Une hybride vertu
Que d’aucun sous ces cieux
N’a percé ou perçu

Porte ô Hypothémuse
En ton corps souverain
Ce concorde sans chute
Que ta chute de reins

Et garde Hypothémuse
Ton mystère divin
Qui à perte de vue
Nous enchante ô combien !

(15 09 2021)

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