Poèmes

Porte Clichy (II)

Aux abords du périph
C’est la fête Porte Clichy
Ça klaxonne agressif
Ton crudité cacophonie

C’est un drôle de périple
De rester là assis
Devant ce spectacle triste
A savourer un panini

Si de tout cela j’étais le chef
Je reverrais l’exploitation
De ce système et te foutrais
Tout cet orchestre au diapason

De toute façon dans la vie
On commence par se nourrir 
De toutes sortes de conneries
Puis de moins en moins et on finit

Par donner à manger aux pigeons
Avant de se mettre aux vers
Alors laissons-les
S’entre-tuer mon amour.

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